(24hinfo)-Selon le chronogramme de sortie de crise établi par la Commission de la Cédéao, la loi portant révision constitutionnelle devrait être adoptée au plus tard le 30 novembre. Malheureusement ce jour, la séance plénière qui devrait connaitre l’adoption du projet de loi n’a pas abouti.
En absence des députés de l’opposition, le président de l’Assemblée nationale a aussitôt clôturé la séance après le contrôle de présence.
Pour Dama Dramani, cette situation est similaire à celle de septembre 2017 quand le projet de révision constitutionnelle envoyé par le gouvernement n’a pas été voté au 4/5 mais au 2/3 balisant la voie au référendum.
« En septembre 2017, nous avions déjà adopté un texte aux 2/3 de la majorité qui devait conduire à un référendum. Les mêmes personnes qui n’ont pas accepté de s’associer pour que la réforme soit adoptée par voie parlementaire nous ont poussé à des négociations qui se poursuivent et le référendum n’a pu être organisé », déclare-t-il.
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Sur 91 seuls 57 ont répondu présent, alors même qu’il en fallait au moins les 4/5 soit 73 voix pour, pour que le projet de loi puisse passer.
A défaut des 4/5, les députés de la majorité prendront leur responsabilité, a-t-on appris pour faire adopter le texte et l’envoyé au référendum que seul le président de la république peut convoquer (article 144 de la constitution).
