La dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) exige la libération « immédiate et sans condition » de ses seize (16) membres arrêtés « arbitrairement » mi-avril lors de l’interpellation musclée de l’opposant et président autoproclamé élu de la présidentielle, Agbéyomé Kodjo.
« Tous sont condamnés à un an de prison assorti de huit mois de sursis, pour flagrant délit de rébellion et complicité de rébellion. Il est évident qu’ils n’ont pas eu droit à un procès équitable, car leurs droits à la défense n’ont pas été respectés, mais plutôt bafoués », a indiqué mercredi 24 juin, la dynamique devant la presse à Lomé.
De fait, elle dénonce, un procès « inéquitable » en absence des avocats et qui a conduit à leur incarcération.
Lire aussi-Présidentielle du 22 février : Monseigneur Kpodzro ne change pas d’avis sur le « vrai » vainqueur
Lors de cette sortie, la dynamique a appelé l’ONU, la France, l’Allemagne, les États-Unis et l’Union Européenne, de même que la CEDEAO et l’Union africaine à conseiller le gouvernement togolais sur la séparation des pouvoirs (judiciaire et exécutif) puis le respect des droits de l’Homme.
Lire aussi-Affaire Agbéyomé-Assemblée nationale : le tribunal de première instance se déclare « incompétent «