Le président autoproclamé élu de la présidentielle du 22 février, Agbéyomé Kodjo a été arrêté à son domicile mardi 21 avril à Lomé par les forces de sécurité suite à son refus de répondre à la troisième et ultime convocation des enquêteurs du SCRIC de la gendarmerie nationale. Il est conduit dans les locaux de la gendarmerie pour être écouté dans l’affaire dite d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Déjà lundi face à la presse à Lomé, ses avocats avaient évoqué des raisons de santé pour justifier le fait qu’il ne pourra pas répondre à la convocation.
« L’état de santé et le réveil récent d’une pathologie locorégionale ancienne de monsieur Kodjo Agbéyomé entravent douloureusement depuis quelques temps, toute mobilité spontanée de sa part », ont déclaré Me Atsoo Kokou Totékpo-Mawu et Agbodan Kokouvi Gamadiko.
Officiellement, Agbéyomé Kodjo est poursuivi pour des faits de troubles aggravés à l’ordre public, de divulgation de fausses nouvelles, de dénonciation calomnieuse et d’atteinte à la sûreté de l’état. Dans ce dossier, il risque au moins 35 ans de prison.