
Agbéyomé Kodjo poursuivi pour « troubles aggravés à l’ordre public » , « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et « diffusion de fausses informations » va quitter bientôt le champ de maïs pour un pays de l’Europe. Ceci, après confirmation par le Bureau des affaires légales du secrétariat général de l’Organisation internationale de police criminelle (OIPC) qu’aucun mandat international n’est adressé contre lui.
« Le bureau certifie que M. Agbéyomé Kodjo ne fait l’objet ni d’une notification, ni d’une diffusion », a révélé Jeune Afrique qui a consulté un courrier adressé par la Commission de contrôle des fichiers de l’OIPC – une autorité indépendante de contrôle et de protection des données recueillies par Interpol – aux avocats français de l’opposant togolais , Me Pierre-Henri Bovis et Me Robin Binsard. Ses conseils, qui avaient saisi cet organisme le 14 septembre, ont obtenu confirmation auprès d’Interpol le 5 février que ces documents sont toujours d’actualité.
Et pourtant assure la présidence togolaise, sollicitée par Jeune Afrique, un mandat d’arrêt international avait bel et bien été « émis » et que cette demande avait été « notifiée » à Interpol par les services du ministre de la Justice, Pius Agbetomey.
« Une demande qui n’a donc pas (ou pas encore) été prise en compte par Interpol », estime le magazine.
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