La députée Ibrahima Mémounatou a été élue première vice-présidente de l’Assemblée nationale du Togo, confirmant ainsi son ancrage au sommet du pouvoir législatif. Figure de proue du parti Union pour la République (UNIR), elle poursuit une ascension politique remarquable, marquée par son engagement régional et national.
Récemment réélue à l’Assemblée nationale, Mme Ibrahima Mémounatou s’était déjà illustrée sur la scène internationale en prenant, le 23 mai 2024, la tête du Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lors d’une session tenue à Kano, au Nigeria.
Elle succède à Sidie Mohammed Tunis de la Sierra Leone, conformément au principe de la présidence tournante. Auparavant troisième vice-présidente du bureau sortant, la parlementaire togolaise avait alors appelé ses pairs à « travailler avec intelligence, rigueur et détermination » pour répondre aux défis régionaux.
Au Parlement de la CEDEAO, elle collabore avec deux autres députés togolais, Senou Soklingbe et Patrick Kodjovi Senam Bolouvi, tous membres du parti présidentiel UNIR.
Créé en 1993, le Parlement de la CEDEAO, basé à Abuja (Nigeria), comprend 120 sièges répartis entre les seize États membres, chacun disposant d’un minimum de cinq représentants.
L’élection d’Ibrahima Mémounatou à la première vice-présidence de l’Assemblée nationale togolaise vient conforter son statut de femme influente et expérimentée dans la vie politique togolaise, symbole de la montée en puissance des femmes dans les hautes sphères institutionnelles du pays.
