Participant au Cadre permanent de concertation (CPC), le parti Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) et son président Aimé Gogué font part de leur surprise sur le consensus avancé sur l’arrimage du code électoral sur la nouvelle constitution.
Dans un communiqué publié vendredi 20 septembre 2024, le président affirme qu’il avait formellement demandé lors de la première réunion de la session actuelle du CPC, à travers une correspondance dûment adressée au ministre de l’administration territoriale le 02 septembre dernier, l’inscription d’un point essentiel à l’ordre du jour: celui de la Constitution.
Et il avait alors été convenu que ce débat serait abordé lors des prochaines séances.
« Il est donc incompréhensible qu’un prétendu consensus sur l’arrimage du code électoral à cette Constitution puisse émerger sans qu’aucune discussion n’ait eu lieu à ce sujet », a-t-il indiqué.
Il rappelle également que la Constitution promulguée le 06 mai 2024 n’a pas été adoptée de manière transparente, ni dans un esprit de consensus.
« Cette constitution, en plus de violer les textes en vigueur, n’est pas le reflet de la volonté populaire. C’est pourquoi, dans le discours d’ouverture de la session de droit de l’Assemblée nationale, le président national de l’ADDI a réaffirmé l’importance pour notre pays de disposer d’une constitution véritablement consensuelle et représentative des aspirations du peuple togolais », ajoute le document.
Face à cela, le parti réaffirme son engagement en faveur des principes démocratiques et rejette toute tentative d’imposer une Constitution « non consensuelle » au peuple togolais.
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