Le président Faure Gnassingbé a promulgué lundi 6 mai 2024, la nouvelle constitution qui inaugure la cinquième république avec un régime parlementaire. Un système qui responsabilise davantage les ministres devant le parlement composé de l’Assemblée nationale et du Sénat.
« Les gouvernants seront désormais plus responsables devant le parlement, garantissant une gestion des affaires publiques qui répond aux attentes des citoyens », assure un spécialiste de la question.
Pour la phase transitoire qui devrait durer normalement douze mois, toutes les couches sociales sont appelées à y apporter leur contribution.
« Nous devons tous contribuer activement à remodeler nos institutions pour qu’elles soient à la hauteur des aspirations de notre peuple », assure notre interlocuteur, qui espère avec la mise en place des nouvelles institutions sous la Cinquième République que l’alternance sera au rendez-vous à la tête de l’Etat.
Sauf que, dans la nouvelle constitution, le président ne dispose que de prérogatives symboliques.
Le pays est géré par le président du Conseil. Au regard des résultats provisoires des législatives et régionales remportées par Union pour la république (UNIR), 108 députés et 137 conseillers régionaux, le prochain président du conseil sera sans doute, Faure Essozimna Gnassingbé.
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