
Les Togolais se sont mobilisés massivement ce jeudi 17 juillet pour élire leurs nouveaux conseillers municipaux dans les 117 communes du pays. Ce scrutin, crucial pour la gouvernance de proximité et le renforcement de la décentralisation, s’est tenu dans un climat de paix, salué par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et plusieurs observateurs.
À l’intérieur du pays, les taux de participation ont atteint des niveaux élevés, notamment dans les zones rurales. Cette affluence témoigne, selon les observateurs nationaux et internationaux, de la maturité démocratique croissante du peuple togolais et de son attachement aux institutions locales.
Une implication forte des autorités
La journée électorale a été marquée par la participation des plus hautes personnalités de l’État. À Pya, dans la région de la Kara, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a accompli son devoir civique. À Kovié, dans le Zio, le Président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, s’est rendu aux urnes, tout comme le Président du Sénat, Barry Moussa Barqué, à Dapaong.
À Lomé-Tokoin, c’est le Président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, qui a voté au Collège protestant. L’ancienne Première ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, a quant à elle voté à Badougbé, dans la préfecture de Vo.
Cette mobilisation des dirigeants a été saluée comme un signal fort d’engagement en faveur du processus électoral et de l’approfondissement de la démocratie locale.
Un tournant pour la décentralisation
Avec l’élection de 1527 conseillers municipaux, ces municipales ouvrent une nouvelle phase dans la mise en œuvre des politiques de proximité. Ces représentants sont appelés à répondre aux attentes concrètes des citoyens et à porter les ambitions de développement local.
Dans l’attente des résultats provisoires attendus dans les prochains jours, les autorités appellent au calme et à la sérénité. Le scrutin du 17 juillet s’inscrit dans la continuité de la feuille de route gouvernementale Togo 2025, qui place la décentralisation au cœur de la stratégie de développement.