A l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), le climat est tendu. Le 24 janvier 2025, sept membres ont été exclus définitivement du parti avec effet immédiat, pour indiscipline caractérisée et aggravée par un refus manifeste et délibérée de respecter la ligne politique.
Sont concernés Robert Adeblewo Kossi Olympio, candidat aux sénatoriales, Kenou Dzidzonou, Zokevo Kokou Obakou, Alphonse Agbéko Akladé, Mouhalidina Alfa-Sika, Goutane Oudanou et Jean-Jacques Sitou Messan Folly Teko qui refuse de quitter son poste à la commission électorale nationale indépendante.
En effet, la décision fait suite à l’engagement du parti de boycotter toutes les activités inscrites dans le cadre de la mise en place des institutions prévues par la nouvelle constitution qui inaugure la cinquième république. Laquelle, le parti dénonce depuis son adoption.
Ainsi, indique le parti, « constatant qu’en dépit des directives, certains camarades ont volontairement décidé de se soustraire des lignes du parti, malgré les nombreux appels du bureau national les invitant, à s’abstenir de siéger aussi bien à l’Assemblée nationale qu’à la CENI, à ne prendre part à la constitution du collège électoral pour l’élection d’une partie des membres du sénat et à se retirer de tous les processus relatifs aux élections régionales, le bureau national de l’ANC réunit en séance ordinaire le 20 janvier 2025, a donc décidé de les sanctionner par une exclusion définitive ».
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A cet effet, le parti rappelle qu’ils ne sont plus habilités à représenter l’ANC d’aucune manière, ni agir et à s’exprimer en son nom, ni utiliser le nom, sigle, emblème et couleur du parti, ni à tenir ou à prendre part à des réunions avec des structures fédérales ou des militants de l’ANC.
