La dynamique monseigneur Kpodzro (DMK) en quête d’un nouveau souffle reste ouverte à un dialogue politique. Elle l’a réitéré jeudi 4 février 2021 devant la presse estimant qu' »aucune discussion politique sérieuse n’aurait sa raison d’être sans la prise en compte de la crise post-électorale née du scrutin présidentiel du 22 février 2020 ».
« On ne peut pas fermer rapidement le dossier du contentieux post-électoral sans l’avoir vidé et se précipiter, comme pour la proclamation des résultats provisoires, pour d’autres urgences de la gouvernance politique, notamment l’organisation des élections régionales », souligne la déclaration liminaire du regroupement qui a soutenu Agbéyomé Kodjo lors de la présidentielle du 22 février.
« Déporter ce contentieux sur une autre élection n’a aucun sens car quel électeur se déplacera pour aller voter s’il est conscient que son vote ne compte pas », poursuit la déclaration lue par le Vice-président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) Gérard Adja.
De fait, saluant la récente position du Comité d’action pour le renouveau (CAR) pour suspendre sa participation à la concertation nationale sur les régionales, la DMK relève que le règlement de la crise électorale née de l’élection du 22 février permettra « au Togo d’avancer dans le respect de la volonté d’alternance exprimée par les Togolais ». Et le cadre du dialogue politique aura trois points à l’ordre du jour dont l’abandon des poursuites contre les responsables de la DMK, le retour d’Agbeyome Kodjo et sa participation aux discussions.
« Nous avons adressé un courrier au ministre de l’administration territoriale en y exprimant notre disponibilité à prendre part à toute discussion qui ferait attention aux préoccupations qui sont les nôtres », a fait savoir Brigitte Adjamagbo, Coordinatrice générale de la DMK.
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