
La Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) n’est pas hostile au dialogue avec le régime de Faure Gnassingbé dans un format direct et sous la médiation de l’Union européenne.
Face à la presse vendredi 14 mai à Lomé, le regroupement qui a soutenu Agbéyomé Kodjo à la présidentielle de février 2020 a toutefois cité quelques préalables à satisfaire par le régime avant l’ouverture du cadre de dialogue notamment l’abandon total des charges contre ses cadres et le président Gabriel Messan Agbeyomé Kodjo, la levée du mandat d’arrêt international contre le « président démocratiquement élu » assorti de garanties sécuritaires pour son retour au Togo, des restrictions sur les activités politiques de la DMK.
« Qu’on le veuille ou pas les ambassadeurs de France, Allemagne, Etats-Unis, le chef de la délégation de l’UE et le coordinateur du système des nations unies regroupés au sein du Groupe des cinq est un acteur du processus qui va nous conduire à l’alternance dans ce pays. Parce qu’ils sont accrédités dans notre pays et ils défendent les intérêts des peuples qu’ils représentent. C’est leur rôle. Mais ce que nous leur demandons, c’est que ces intérêts ne les amènent pas à oublier leur propre valeurs » , a expliqué la coordinatrice de la DMK, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson devant la presse vendredi 14 mai 2021 à Lomé.
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Selon la DMK, le prochain dialogue permettra « de trouver des solutions durables à la longue crise qui est source de souffrances indicibles des populations, et hypothèque l’avenir de la jeunesse togolaise ainsi que celle des générations futures » et rassure qu’elle ne s’éloignera pas de son objectif. « La DMK ne trahira jamais les aspirations profondes de l’écrasante majorité des Togolais qui ont porté leur choix sur la personne de son Excellence Dr Agbéyomè Messan Kodjo », a ajouté Madame Adajmagbo-Johnson.