L’Alliance nationale pour le changement (ANC) a dénoncé avec vigueur ce jeudi 18 septembre 2025 l’enlèvement de l’ancienne ministre des Armées, Marguerite Gnakadé, et appelle à sa libération immédiate et sans condition.
Dans un communiqué rendu public, le parti dirigé par Jean-Pierre Fabre affirme avoir appris « par voie de presse » que des éléments encagoulés relevant de la force publique seraient à l’origine de l’enlèvement.
« L’ANC condamne avec la plus grande fermeté cette dérive inacceptable et exige la libération immédiate et sans condition de Madame Gnakadé ainsi que celle de tous les détenus politiques », peut-on lire dans le document.
Depuis mai 2025, Marguerite Gnakadé s’était exprimée à plusieurs reprises sur la situation politique du Togo, critiquant ouvertement la gouvernance du régime RPT-UNIR et appelant à un sursaut national.
Pour l’ANC, ce rapt s’inscrit dans une longue série de violations des droits et libertés fondamentales orchestrées par le pouvoir. « La gouvernance hors-la-loi du régime RPT-UNIR met en danger l’ensemble des citoyens en les exposant chaque jour à l’arbitraire et à l’impunité. Cela doit cesser », martèle le communiqué.
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Le parti de Jean-Pierre Fabre estime par ailleurs que la répression actuelle est une menace grave pour l’État de droit. « Il est temps de restaurer la République et de rétablir l’État de droit », insiste-t-il, appelant les Togolais à rester mobilisés contre ce qu’il qualifie de « nouvelle outrance ».
