
Le premier ministre Komi Sélom Klassou a rendu un hommage officiel au nom du président de la République et de toute la nation entière à feu Edem Kodjo décédé le 11 avril à Paris à l’âge de 82 ans. Inclinaison devant le cercueil du défunt, dépôt d’une gerbe de fleurs et cercueil recouvert d’un drapeau national, ont été les temps fort de la cérémonie intervenue en marge de la messe d’enterrement présidée ce jeudi 20 août à Lomé par l’archevêque métropolitain, Monseigneur Barrigah Nicodème.
Décédé en avril dernier, Edem Kodjo a été inhumé ce jeudi. Secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) de 1978 à 1983, Kodjo avait aussi été le Premier ministre du Togo à deux reprises : sous la présidence de Gnassingbè Eyadéma d’avril 1994 à août 1996, puis sous celle de l’actuel président Faure Essozimna Gnassingbé, de juin 2005 à septembre 2006.
Avec la mort d’Edem Kodjo, le Togo « perd un de ses dignes fils, un grand commis de l’État, dont l’engagement, la compétence et l’esprit d’initiative ont toujours guidé les actions au service de son pays et du continent africain », avait indiqué le gouvernement le 16 avril dans un communiqué.
De son parcours exceptionnel, « nous retenons qu’il fut un homme profondément épris de paix et de tolérance », a ensuite souligné le gouvernement, qui au nom du peuple togolais, a exprimé ses « condoléances attristées » à la famille de l’illustre disparu.
Lire aussi- Togo : le canton de Noèpé est fier de son fils Edem Kodjo
Né à Sokodé (centre du Togo) le 23 mai 1938 de père et mère natifs de Noèpé (préfecture de l’Avé), Kodjo s’est illustré dans son milieu natal; sur les plans, national, régional et africain par ses œuvres et visions concrétisées.
C’est un “panafricaniste convaincu”.
Lire aussi-Togo : Edem Kodjo sera enterré le 20 août à Lomé