Politique

Togo-L’UFC ou la politique de l’illusion ?

(24hinfo)-Chaque jour c’est un parti qui se vide de ses cadres. Après les Jean-Pierre Fabre, Dimon Oré, Nicodème Habia c’est le tour du docteur Dimongou Sambian de quitter la barque aux couleurs jaunes.

Selon les informations, ce dernier faute de ne pas être désigné tête de liste dans sa circonscription électorale, Tône-Cinkassé a décidé de claquer la porte.

Le parti UFC, le « dieu » des Togolais depuis des années est devenu depuis une décennie un « cauchemar » et réduit à ses quelques lettres UFC donc à trois.

De vingt-sept (27) sièges aux législatives d’octobre 2007, le parti qui s’est retrouvé avec un chiffre aussi minable aux législatives de 2013, 3 comme son signe UFC veut obtenir la majorité au parlement prochain.

« Un rêve mais aussi une illusion », s’est exclamé cet observateur pour qui, même au moment où il y a encore des cadres, le parti n’a pu remporter que trois sièges et ce n’est pas quand c’est devenu coquille vide qu’il atteindrait la majorité.

Après le spectacle désolant offert aux togolais sur la démission de son représentant à la CENI, ce parti fixe encore des objectifs surréalistes, souligne l’observateur.

Pour les cadres du parti face à la presse ce lundi, avec une majorité au parlement, et la nomination d’un premier ministre venant de ses rangs pour conduire l’action gouvernementale, il compte limiter à deux tous les mandats électifs et amnistier les crimes politiques et crime de sang 1950-2018 et leurs auteurs.

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Sur le plan économique, créer de l’emploi et intensifier les dépenses publiques pour stimuler la demande des populations, libéraliser la filiale agricole, l’énergie et autres. D’autres actions sont prévues u plan social.

Un programme certes ambitieux mais « irréaliste », assure un expert de la situation Togolaise. « Ce n’est pas en 2018 que l’UFC aujourd’hui réduit à ses cadres au gouvernement et conseillers » va obtenir une majorité au parlement Togolais alors que son allié UNIR a envahi le terrain depuis des mois avant même le début de la campagne électorale, commente l’expert, qui ajoute, que la « défaite sera amère » pour les responsables au 20 décembre.

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