Dans un climat de forte tension politique, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), le parti FDR ainsi que deux organisations de la société civile – Novation Internationale et Front Citoyen Togo Debout – ont lancé un appel solennel au gouvernement pour que les élections municipales prévues le 17 juillet 2025 soient reculées sine die.
Le déroulement des événements des 26, 27 et 28 juin, marqués par une recrudescence des violences policières dans les domiciles de citoyens, fait craindre une atmosphère de peur et de traumatisme au sein de la population
Les signataires soulignent qu’il est indécent d’ouvrir une campagne électorale dans ces conditions. Ils estiment que récuser le scrutin est un devoir de solidarité envers les familles touchées par ces violences.
Réformes urgentes exigées pour assurer une élection équitable
Le communiqué met en lumière plusieurs manquements pressants dont le renouvellement incomplet de la CENI : une refonte totale de l’institution électorale est nécessaire, en raison de la récente transformation du parlement en chambre bicamérale et le cadre électoral à revoir : sans réforme juridique et technique, le scrutin ne saurait respecter les principes d’équité, de transparence et de crédibilité.
Un appel à la conscience républicaine
Les acteurs politiques et civils lancent un message fort aux autorités a suspendre sine die le processus électoral, à engager d’urgence les réformes électorales, techniques et juridiques indispensables, à favoriser un climat de confiance et de respect des droits fondamentaux pour garantir la légitimité des élections.
Ce nouveau mouvement de contestation s’inscrit dans une longue série de voix s’élevant contre le manque de conditions favorables à une élection apaisée. Il rejoint les inquiétudes exprimées dans un passé récent par des partis tels que ADDI, CAR, DMP, LDP, PSR, Santé du Peuple et Les Démocrates, tous favorables à un report
