Suite à une communication faite, en conseil des ministres, lundi 8 mai 2023 sur le démarrage du recensement électoral dans la première zone par le ministre chargé de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi, le gouvernement a déploré les dysfonctionnements relevés ici et là dans les centres de recensement et de vote. De fait, il appelle les acteurs en charge du processus, dont la CENI à apporter des solutions
« Le gouvernement saluant la mobilisation de la population a déploré les dysfonctionnements et difficultés et a appelé les acteurs à tout mettre en œuvre pour apporter des solutions afin que la suite du processus se déroule dans la sérénité », indique le communiqué final.
En effet, le recensement électoral démarré dans la zone une, le 29 avril a été émaillé des dysfonctionnements dénoncés par les partis politiques. Selon l’Alliance nationale pour le changement (ANC), les constats faits sont de plusieurs ordres.
Notamment, le retard dans le déploiement des kits de recensement dans les centres d’enrôlement, l’état défectueux, vétuste voire obsolète des kits, (plus de 20 ans d’âge parfois) avec des ordinateurs et des imprimantes mal initialisés et fréquemment en panne, des opérateurs mal formés, absents, ou en retard, ou qui désertent les sites avant l’heure réglementaire de fermeture…
Des manquements qui ont conduit la formation politique à conclure que l’enrôlement des citoyens en âge de voter dans la première zone est une « cacophonie ». En retour, il a exigé une reprise de l’opération ou une prorogation de plus de deux jours concédés par la Commission électorale nationale indépendante.
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D’après des observateurs, plusieurs togolais dans la zone I surtout à Lomé n’ont pas pu se faire enrôler.
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