
Trois chefs-canton du Togo ont écopé d’une suspension de six mois du ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi pour avoir établi une organisation illégale de chefferie traditionnelle dans leur zone.
Selon une communication faite en conseil des ministres le mercredi 13 janvier 2021 par le ministre, il s’agit du chef canton de Vokoutimé dans la préfecture de Vo au sud Togo, du chef canton de Djama dans l’Ogou (à 160 km de Lomé) et du chef canton de Glei toujours dans la préfecture de l’Ogou.
Parallèlement quatre autres chefs canton ont reçu leur décret de reconnaissance. Trois désignés par voie coutumière notamment à Pagouda dans la préfecture de la Binah, à Pessare toujours dans la Binah et à Sessaro dans Sotouboua.
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Et un par voie élective dans le canton de Imle dans la préfecture de l’Amou.
Pour le ministre Boukpessi, le gouvernement qui accorde une attention particulière aux acteurs locaux a revalorisé le traitement des chefs cantons. De ce fait, il les félicite pour le « rôle essentiel qu’ils jouent dans la préservation de la cohésion nationale et l’adhésion des populations aux politiques publiques et les encourage à maintenir ce sens de responsabilité notamment dans cette période de pandémie ».
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