
C’est un de plus que dans la précédente législature. Trois groupes parlementaires ont déposé auprès de la présidence de l’Assemblée nationale une déclaration et une liste de leurs membres. Mais ce n’est pas encore fini puisque les indépendants au nombre de 18 n’ont pas de groupe. D’autres alliances peuvent augmenter de quatre ou cinq les groupes parlementaires.
Pour l’heure, le parlement en compte trois.
Le premier est celui de UNIR (59 députés) présidé par le député Aklesso Atcholi.
Ce groupe sur lequel la majorité au pouvoir pourra compter a félicité vendredi dernier le gouvernement qui a présenté sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée conformément à la Constitution de 1992.
Le groupe s’est réjoui des ambitions et objectifs déclinés dans la feuille de route axés dans son ensemble, sur le Programme National de Développement (PND), qui consiste à améliorer considérablement le vécu quotidien de la population.
Le deuxième groupe parlement est UFC (7 députés, opposition).
Il est présidé par Séna Alipui. Le groupe souhaite au temps opportun contrôler l’action gouvernementale mais n’hésitera pas à apporter son appui aussi. Il avait relevé vendredi « une cohérence » dans la déclaration de politique générale du gouvernement qui « prend en compte les réformes constitutionnelles et institutionnelles et la mise en œuvre de la politique de décentralisation, ainsi que, le PND ».
Le troisième groupe parlementaire constitué du NET et du PDP, est présidé par l’ancien officier Gerry Taama.
Ce dernier groupe apprécie la célérité à laquelle vont les choses. Les 4 membres de ce groupe veulent être regardants dans la mise en œuvre de la politique du gouvernement qu’ils ont voté vendredi.
Pour son président, la déclaration de politique du gouvernement regorge de beaucoup de propositions et surtout l’ambitieux programme du PND.
Mais, l’inquiétude demeure : la période d’exécution par rapport au calendrier électoral, qui ne réserve, pour le moment, que 15 mois avant le scrutin présidentiel de 2020.