Santé

A Lomé, les pays de la Zone Afrique de l’OMS recherchent des solutions contre la grippe aviaire

Du 17 au 19 avril 2024, Lomé, la capitale togolaise abrite un atelier sur l’élaboration de protocoles d’enquête, sur les foyers de grippe hautement pathogène dans la région africaine. L’objectif de la rencontre organisée avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS),  est de renforcer les capacités des pays de la région à mener des enquêtes, (santé animale et santé humaine) sur les foyers de grippe hautement pathogènes.

La tenue de cet atelier régional intervient dans un contexte de menaces accrues des pathogènes émergents et ré-émergents dont la grippe aviaire qui reste hautement pathogène. Maladie virale qui sévit chez les oiseaux, avec une mortalité très élevé chez les oiseaux d’élevage, la grippe n’a plus de frontière.  Si la plupart des virus aviaires n’infectent pas l’homme, certains sous-types parviennent parfois à franchir la barrière des espèces et devenir une véritable menace pour l’homme. C’est le cas du virus H5N1 qui cause des épidémies hautement mortelles pour l’homme. « Presque tous les cas humains de grippe aviaire A(H5N1) sont liés à un contact étroit avec des oiseaux infectés, vivants ou morts, ou des environnements contaminés », soutiennent les experts.

Lire aussi-Togo : des cas de grippe aviaire signalés à Dapaong

Selon le représentant du ministre de la santé du Togo,  Dr Kokou Sika, la rencontre de Lomé s’inscrit dans la préparation et la lutte contre les infections par le virus de la grippe aviaire. A cet effet, les participants débattront de plusieurs thématiques dont la mise à jour de la situation de la grippe aviaire hautement pathogène, la revue des outils d’investigation et le partage d’expérience.

Des  stratégies  de lutte seront aussi élaborées ainsi que des recommandations pour l’OMS en matière d’appui aux pays.   « Les protocoles qui seront élaborés ici permettront d’améliorer nos capacités de surveillance et d’intervention afin de contenir les éventuelles épidémies sans générer des crises sanitaires majeures », a déclaré le chargé du bureau de l’OMS au Togo Dr OUEDRAOGO Kiswendsida Romain Hilaire

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