A l’initiative de la cellule genre du ministère chargé de la santé, s’est tenue mercredi 8 mars à Lomé, une rencontre-débat sur la place du numérique dans la promotion de la santé de la reproduction. Et, selon les professionnels du secteur, la qualité des prestations s’améliore avec la digitalisation des prestations.
Pour le système de santé, le numérique est un catalyseur. Grâce à la digitalisation des services, les patients peuvent, en un clic, prendre un rendez-vous médical, effectuer des démarches administratives, se consulter à distance et être suivi en continu en dehors des consultations.
Ces avantages permettent d’améliorer la qualité de la prise en charge des patients.
« L’apport du numérique pour le système de santé est énorme, car il permet de mettre facilement les informations disponibles à la disposition d’autres prestataires et, ces derniers aussi peuvent avoir accès facile à des informations vitales », a déclaré Dr Abram Agossou, Directeur de la Santé de la Mère et de l’enfant (DSME)
Lors d’un panel, le spécialiste a exposé les prouesses du numérique dans la mise en œuvre du programme d’accompagnement des femmes enceintes, Wezou. Grâce à une plateforme, la femme enceinte s’enregistre en ligne et peut aussi consulter à tout moment le nombre de crédit relatif aux soins à dispenser. Sur la plateforme, le rapport de prise en charge est fait de manière numérique et lorsqu’une bénéficiaire est référée dans un autre centre de santé, toutes les informations sont transférées immédiatement permettant aux soignants d’avoir tous les détails du traitement entamé.
De même, le numérique permet aux soignants de joindre un autre spécialiste à l’autre bout du monde pour l’interprétation d’un résultat médical en vue du diagnostic à appliquer.
Malgré les avantages, l’usage du numérique est aussi limité.
A cet effet, Dr M’BORTCHE Bingo, gynécologue obstétrique en service à l’Agence togolaise pour le bien-être familiale (ATBEF) a lancé un appel pour la protection des données sur les patients reçus en consultation en ligne ou le renforcement de la sécurité des plateformes contre les cyber attaques.
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A noter que la rencontre a été ouverte par la directrice de cabinet du ministre de la santé, AKAKPO Midamegbe en présence de la présidente de la cellule genre du département, Dogbeda Essi Kpelly.
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