La mairesse de la commune Ogou 1 (située à 156 km de Lomé) a effectué mardi 27 octobre 2020, une mission de supervision des opérations de distribution gratuite de moustiquaires sur son territoire communal. La campagne démarrée le 22 octobre 2020 se poursuit jusqu’au 2 novembre prochain.
Sur le terrain, Yawa Kouigan a suivi les équipes de distribution, les étapes à observer à l’arrivée dans une maison, et a procédé à la remise à certains ménages des moustiquaires. Objectif : s’enquérir du bon déroulement de la compagne dans Ogou1 et s’assurer que les ménages entrent effectivement en possession des moustiquaires.
« La pandémie à coronavirus ne doit pas nous faire perdre de vue les autres pathologies comme le paludisme. Les acquis du gouvernement et de ses partenaires doivent être consolidés », confie Yawa Kouigan, qui a invité les bénéficiaires à utiliser les moustiquaires.
« J’ai tenu à rappeler aux ménages visités que l’utilisation de la moustiquaire imprégnée va de pair avec toutes les autres mesures prophylactiques, sans oublier les mesures barrières anti covid. Restons en bonne santé ! », s’exclame la mairesse.
6,5 millions de moustiquaires
La descente de la première responsable de la commune a été fortement appréciée par les administrés et les équipes de distribution. Très « dévoués » sur le terrain, les agents de santé communautaire (ASC) ont reçu les félicitations de la mairesse.
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Pour cette campagne initiée par le ministère de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins, 6,5 millions de moustiquaires seront partagées.
« Compte tenu du contexte sanitaire actuel notamment la situation liée à la pandémie de la Covid-19, le dénombrement des ménages, contrairement aux campagnes antérieures, sera couplée à la distribution des moustiquaires », avait précisé le ministre de la santé, Professeur Moustafa Mijiyawa lors du lancement.
La mortalité spécifique due au paludisme est passée de 0,3‰ en 2011 à 0,12‰ en 2018, selon les récentes données du ministère de la santé. La létalité quant à elle est passée de 3,1% en 2011 à 2,4% en 2018 chez les adultes et de 6,5% à 3,5% chez les enfants de moins de 5 ans sur la même période.
