Health Policy Plus (HP+) financé par l’agence américaine l’USAID a été clôturé vendredi 24 juin 2022 à Lomé par une présentation des résultats jugés « positifs » par les différents pays bénéficiaires et les partenaires.
HP+ est un projet qui vise l’autosuffisance pour réduire les besoins non satisfaits en matière de planification familiale (PF) et de santé reproductive et obtenir des réponses solides du secteur de la santé pour mettre fin aux décès infantiles et maternels évitables. Il a engagé des partenaires pour parvenir à une génération sans sida et réduire la morbidité et la mortalité, tout en contenant la propagation du COVID-19.
Financé à hauteur de 222 millions de dollars par l’USAID pour une durée de 7 ans, attribué à Palladium le 28 août 2015, le projet a permis d’améliorer l’environnement favorable aux services, produits de santé et systèmes de livraison équitables et durables à travers le développement et l’application de politiques, et particulièrement de programmes de santé fondés sur les droits.
Résultats satisfaisants
Aux termes de sept ans de mise en œuvre, la coordination a présenté vendredi dans la capitale togolaise devant une cinquantaine de participants, un tableau positif des actions menées qui ont permis de développer entre autres les outils et modèles de plaidoyer en faveur de la PF comme des politiques novatrices de délégation des tâches. Au Togo, HP+ a permis d’élaborer des directives sur l’offre des méthodes contraceptives de longue durée d’action par les matrones, d’adopter et mettre en œuvre du Test et Treat et de mettre à l’échelle des tests d’index et des autotests.
Au Niger, Health Policy a favorisé l’élaboration d’un plan de passage à grande échelle de la délégation des tâches en planification familiale entre 2020-2022 de même que la prise des textes d’application de la loi sur la santé de la reproduction. En Côte d’Ivoire, une note de service a été signée rendant opérationnelle la planification à l’échelle du Post-partum(FPPP) immédiat dans les centres de santé publics et privés ainsi que la rédaction du draft de la loi sur la santé de la reproduction. Au Burkina Faso, en plus de la politique de délégation des tâches en santé de la reproduction, planification familiale, VIH, nutrition, les textes d’application de la santé de la reproduction sur les droits humains ont été pris ainsi que la mise en œuvre du Test et Treat notamment.
Dans les quatre pays bénéficiaires, HP+ a permis grâces aux plaidoiries d’obtenir une augmentation de ressources en faveur de la planification familiale sur le budget national et l’élaboration de plans d’action nationaux budgétisés de planification familiale (PANB) sous l’égide des Ministères de la Santé.
« Le projet a énormément renforcé les capacités des jeunes, des acteurs du secteur privé, de la société civile, des leaders communautaires et religieux dans le domaine des politiques et du plaidoyer politique et budgétaire », a indiqué Modibo Maïga, directeur régional Afrique de l’Ouest de l’ONG Health Policy +.
La cérémonie de clôture a été présidée par la directrice de cabinet du ministre togolais de la santé, AKAKPO Midamegbe en présence de Sani Ali de l’OOAS, bras santé de la Cédéao, Marie Ba du partenariat de Ouagadougou sur la planification familiale, Suneeta Sharma, directrice de HP+ Global basée à Washington et du chargé d’affaire de l’ambassade des Etats-Unis à Lomé.
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