Santé

La Cédéao veut éradiquer le paludisme dans l’espace communautaire

Des experts chargés des systèmes d’information sanitaires et des programmes de lutte contre le paludisme des Etats de la Cédéao sont en conclave de cinq jours depuis lundi 21 novembre 2022 à Lomé. A la faveur de la treizième réunion annuelle conjointe des gestionnaires nationaux des systèmes d’informations sanitaires, ils vont définir de nouvelles stratégies visant à éradiquer d’ici 2030, le paludisme, qui reste dans la région, la première cause de décès.

La session organisée par l’Organisation ouest africaine de la Santé (OOAS, bras santé de la Cédéao) permettra aux participants d’établir la situation de la production d’information sur  le paludisme dans les pays de la CEDEAO au cours des 10 à 15 dernières années. En effet, explique Ali Sani, directeur de la planification de l’OOAS, le paludisme représente la première cause de mortalité dans l’espace, et il est érigé parmi les priorités régionales.

Le taux de prévalence est de 300 cas pour 1.000 habitants et 82 décès sur 100.000 personnes chaque année dans les pays membres de la Cédéao.

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« Les données à collecter au cours de cette réunion nous permettront de produire des rapports, qui donneront la situation du paludisme dans chacun de nos pays et surtout au niveau de la région. Il s’agit donc de disposer d’une information stratégique à jour afin d’orienter les décideurs pour la mise en place de politiques efficaces, a-t-il déclaré.

De même la rencontre de Lomé offre un cadre d’échange aux responsables de l’information sanitaire et ceux de la lutte contre le paludisme sur les stratégies de gestion de l’information spécifique à lutte contre le paludisme.

L’objectif est de parvenir à une synergie d’action dans la collecte, le traitement, la diffusion, et l’utilisation de l’information.

« L’OOAS estime que l’amélioration  de l’analyse et l’utilisation de l’information sanitaire conduira à une amélioration globale des systèmes de santé à tous les niveaux, et par conséquent  de l’État de santé des populations, » a déclaré Dr Wotobe Kokou, secrétaire général du ministre chargé de la santé du Togo.

Ces dernières années, le Togo a pu réduire de 40% le nombre de décès grâce à une prise en charge rapide dès les premiers symptômes.

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