L’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) a organisé ce samedi 2 novembre à Lomé, la quatrième réunion du Comité Régional de Pilotage du projet d’Amélioration des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE). Objectif : apprécier les progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet au niveau de chaque pays et de la région, identifier les goulots d’étranglement et faire des recommandations visant à l’amélioration et à l’accélération de l’exécution du projet.
Le projet REDISSE consiste à renforcer les systèmes nationaux et régional de surveillance des maladies et riposte. Le directeur de l’OOAS, Professeur Stanley Okolo a dans son allocution remercié le principal partenaire financier la Banque mondiale, l’Organisation mondiale de la santé, la Commission de la Cédéao, notamment.
La quatrième session a été précédée par une réunion des sous-comités techniques et qui a permis aux experts de faire le point sur les avancées dans la mise en œuvre du projet REDISSE par les pays. Les membres ont eu à évaluer le niveau de mise en œuvre des recommandations de la troisième réunion du comité de pilotage, apprécier la mise en oeuvre des plans annuels de travail budgétisés (PTAB) et des Plans de Passation des Marchés (PPM).
Les résultats et les recommandations de la réunion ont fait l’objet de discussion de la quatrième réunion du comité régional de pilotage.
« Notre sous-région ouest africaine est de plus en plus sujette à des urgences sanitaires dont les plus récurrentes sont les épidémies causées par des zoonoses, telles que les fièvres virales hémorragiques (Ebola, fièvre de la vallée de rift, fièvre de Lassa, etc.), la fièvre jaune, la grippe aviaire, la peste, la rage et l’anthrax », a déclaré le représentant du ministre togolais de la santé, le médecin-colonel AWOUSSI Sossinou. » J’ose penser que les résultats de cette 4ème réunion régional de pilotage permettrons d’ajuster certaines façons de faire afin d’améliorer la mise en œuvre du projet REDISSE dans tous les pays de la CEDEAO et en Mauritanie et d’apporter une réponse immédiate et efficace aux éventuelles urgences de santé publique », a-t-il ajouté. Plusieurs présentations ont suivi la cérémonie d’ouverture.
A la fin de la réunion déroulée à huit clos, des recommandations ont été faites à l’endroit des différents partenaires dont l’OOAS.