Au Togo, les sages femmes et accoucheuses auxiliaires d’Etat restent les acteurs clés de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. Dans les centres publics et privés, elles sont respectivement 1043 et 825 engagées par l’Etat et les structures de santé privées.
Selon les données consultées par 24heureinfo, le secteur public dispose de 804 sages-femmes d’Etat et de 757 accoucheuses d’Etat contre 239 sages femmes d’Etat dans le privé et 68 accoucheuses soit un ratio de 2,30 % par patients.
L’effectif du public pourrait être étoffé dans les jours à venir grâce au recrutement de 62 sages-femmes et 82 accoucheuses auxiliaires d’Etat de la liste additive du concours officiel de décembre 2020.
A leurs côtés, travaillent dans le public, 36 gynécologues recrutés et repartis dans les centres de santé du pays.
Formés par les écoles nationales des sages-femmes du Togo et les écoles nationales des Aides Sanitaires (ENAS), les sages-femmes, qui font partie intégrante de la médecine africaine depuis des siècles, sont les dispensatrices de soins de première ligne et les piliers des soins de santé de la mère et de l’enfant sur le continent.
Elles assistent les femmes enceintes tout au long de la grossesse et jusqu’à l’accouchement, en leur fournissant des soins prénatals, intrapartum et postnatals, ainsi que des services de planification familiale et d’autres services de dépistage du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus.
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Lors des situations d’urgence, les sages-femmes peuvent aussi assurer les soins obstétricaux d’urgence de base.
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