Togo : Des magistrats en atelier à Kpalimé sur les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR)
Un atelier de renforcement des capacités des magistrats togolais sur les Droits en Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR) s’est ouvert ce mercredi 23 juillet 2025 à Kpalimé, située à 120 km de Lomé. L’initiative, portée par Ipas Afrique Francophone et l’Association Togolaise pour le Bien-Être Familial (ATBEF), s’inscrit dans la dynamique de réforme du cadre juridique pour un meilleur accès aux services de santé reproductive, notamment l’avortement sécurisé.
Pendant trois jours, les participants — une cinquantaine de magistrats et acteurs du système judiciaire — seront outillés sur les standards internationaux, dont le Protocole de Maputo et les récentes recommandations de l’OMS. Objectif : harmoniser l’interprétation du droit national avec les engagements internationaux ratifiés par le Togo.
« Il est impératif de garantir aux femmes et aux filles l’accès à des soins respectueux de leurs droits. Cela passe par une meilleure compréhension du cadre juridique », a souligné un représentant de la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant (DSME), coorganisatrice de la rencontre avec le Centre de Formation des Professions de Justice (CFPJ).
Les travaux, alternant exposés, études de cas et exercices participatifs (CVAT), aborderont entre autres l’état des lieux de la santé maternelle au Togo, les obstacles juridiques à l’accès aux DSSR et la nécessité de domestication des textes régionaux.
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Selon les organisateurs, l’atelier vise également à initier une dynamique de plaidoyer pour la révision du Code pénal et de la loi sur la santé reproductive, en vue d’une meilleure protection des droits des femmes et jeunes filles.
L’activité prend fin le 25 juillet prochain avec l’adoption d’un plan d’actions et la formulation de recommandations concrètes.
