Santé

Togo : les agents de santé suspendent leur sit-in en faveur d’un dialogue

A la suite de la forte mobilisation des  agents des services hospitaliers pour le sit-in du mercredi 1er septembre, le gouvernement a décidé d’appeler le collectif des syndicats de santé , à l’origine autour d’une table de discussions. A la manette, le ministre chargé du dialogue social, Gilbert Bawara.

Les revendications sont justes et  visent l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents de santé du Togo. Après des démarches infructueuses,  ces derniers  à l’appel d’un collectif des syndicats  ont observé  48 heures de sit-in pour mettre la pression sur les autorités.  Et c’est un pari gagné. Mercredi 1er septembre, après la forte mobilisation des agents pour le sit-in, et surtout la paralysie des activités, le ministre du dialogue social, Gilbert Bawara a rencontré les syndicats. Conséquence : le sit-in du jeudi 2 septembre est suspendu.

« Mardi, le collectif a été reçu par le ministre de la Fonction publique, du travail et du dialogue social qui a rassuré ses interlocuteurs sur la détermination du gouvernement à trouver par le dialogue, des solutions aux problèmes du secteur et qu’à ce titre, un CNDS est prévu pour avoir lieu le 7 septembre 2021 où les problèmes de la santé seront débattus avec des solutions que préconise le gouvernement », a expliqué  Dr Tsolenayu Gilbert, SG du Synphot qui poursuit : « À la synthèse des discussions ayant eu lieu dans les différents hôpitaux, considérant la disponibilité du gouvernement à maintenir le dialogue et à trouver des solutions pérennes, considérant le contexte sanitaire et pour le peuple togolais, afin d’atteindre nos objectifs de lutte : le collectif suspend son mot d’ordre de sit-in du jeudi 02 septembre 2021 ».

Lire aussi-Togo : les agents de santé réclament la démission du ministre Mijiyawa

Le mouvement d’humeur vise à réclamer des équipements notamment la dotation des trois (3) CHU du Togo et du CHR-Lomé Commune en scanner, la dotation du CHU Kara et du CHU Campus en appareils d’hémodialyse, la mise aux normes des 6 centres hospitaliers régionaux (CHR).

Aussi, les agents  exigent l’augmentation de la prime de risques et de contagions en cette période de crise sanitaire, le relèvement des primes de garde et d’astreinte au personnel de santé en mettant une différence entre les week-ends, jours fériés et les gardes ordinaire à compter de 2022.

Lire aussi-Togo : des syndicats de la santé en sit-in les 1er et 2 septembre

LAISSER UN AVIS

Enfin, les agents exigent aussi un audit  externe de la contractualisation après 5 ans de mise en œuvre et le remboursement des arriérés de la part de l’État de césarienne aux hôpitaux dans le cadre du projet CARMA.

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Bouton retour en haut de la page