
L’occupation anarchique des emprises du grand contournement de Lomé inquiète le ministre des travaux publics, Zouréhatou Tchakondo et son collègue de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi. Dans un communiqué daté du 22 octobre 2020, ils demandent à ces « invités » illégaux de quitter les lieux dans un mois.
« Passé ce délai, les contrevenants s’exposent à la rigueur de la loi et les aménagements concernés seront démolis au frais desdits contrevenants », avertissent les deux membres du gouvernement.
Selon les termes du communiqué officiel, les emprises du contournement sont inondées de constructions anarchiques de bâtisses sans autorisation préalable des autorités compétentes.
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Malheureusement, elles entraînent « la destruction par endroit des fossés, des caniveaux et des bordures exposant ainsi les usagers à l’insécurité routière », déplorent Tchakondo et Boukpessi.
Qualifiant les faits de « vandalisme » d’un bien public, les ministres appellent au sens du civisme, en sommant les occupants de quitter les lieux.
Le grand contournement de Lomé relie le port autonome de Lomé aux postes de contrôle juxtaposé de Noépé (frontière Togo-Ghana). La voie permet aux poids lourds d’éviter le centre ville.
Les travaux ont été assurés en deux phases par la Société Nationale Chinoise des Travaux de Ponts et Chaussées- SNCPC sur financement octroyé au Togo par la Chine via l’Exim Bank.