Les filets devront rester au sec. À partir du 1er juillet 2025, la pêche maritime et lagunaire sera interdite sur les côtes togolaises. Une pause obligatoire qui vise à laisser les poissons se reproduire, et éviter la surexploitation des ressources halieutiques.
La décision a été annoncée ce lundi 25 juin 2025 par le ministre Yark Damehame, en charge des Ressources halieutiques. Elle concerne à la fois les grands chalutiers industriels et les barques artisanales.
Pour la pêche industrielle, le repos s’étendra du 1er juillet au 31 août 2025.
Pour la pêche artisanale, la pause durera du 1er au 31 juillet 2025.
Pendant cette période, aucune activité de pêche ne sera tolérée. Ni en mer, ni dans les lagunes. Transbordement interdit, filets à terre, moteurs coupés. Le message est clair : donner à la nature le temps de souffler.
« Ce repos biologique est vital. Il protège nos ressources et l’avenir des communautés de pêche », martèle le ministre.
Sur le terrain, les coopératives de pêche et les comités villageois sont appelés à jouer leur rôle de veille, pour que cette mesure soit respectée.
En contrepartie, l’État promet un renforcement des contrôles et des campagnes de sensibilisation dans les zones côtières et lacustres. Ceux qui tenteront de braver l’interdiction s’exposent à des sanctions.
Un appel à la responsabilité collective, lancé à tous les acteurs du secteur, dans l’espoir de garantir une pêche durable, rentable et respectueuse de l’environnement.
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