
Le ministre de la sécurité et de la protection civile du Togo, général Yark Damehane, a donné le ton jeudi 4 mai 2023, à Lomé, au troisième atelier technique régional sur la prévention de l’extrémisme violent dans l’espace du Conseil de l’entente. La rencontre à laquelle prennent part le Ghana et des partenaires, permettra de définir de nouvelles stratégies en vue de combattre le mal.
Contre l’extrémisme violent, le Burkina Faso, le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Ghana veulent mutualiser leurs efforts. Du 4 au 6 mai, ces pays sont en conclave à Lomé sur initiative du Conseil de l’entente.
Selon le ministre Yark Damehane, « la situation sécuritaire est préoccupante dans l’Espace Entente » et, « l’extrémisme violent ne se limite plus aux États sahéliens tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, mais connaît une expansion progressive vers le Golfe Guinée ». C’est ainsi que la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo ont été frappés depuis fin 2021 par plusieurs attaques dans leurs régions septentrionales.
Face à cette situation alarmante, l’heure est à l’action qu’aux discours. C’est dans ce cadre qu’intervient ladite rencontre qui vise à s’approprier la prévention de l’extrémisme violent par les autorités nationales, locales et les acteurs non-étatiques de l’Espace Entente.
Ainsi, les 85 participants à la session placée sous le thème, « la dynamique d’appropriation de l’approche et des outils de prévention », vont revisiter les réponses des pays présents, les avancées obtenues, les difficultés rencontrées, afin de parvenir à des stratégies nationales robustes et ensuite sous-régionales durables.
Pour Idi Ali, secrétaire exécutif adjoint du conseil de l’Entente, les participants vont aussi examiner les pratiques à l’effet de dégager des voies de renforcement de l’approche de prévention d’extrémisme violent (PEV) dans l’espace Entente ».
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