Société

Affaire de vente d’immeuble : les propos de Ferdinand Ayité jugés infondés par des sources proches du dossier

Une vive controverse entoure une affaire immobilière évoquée dimanche 8 juin 2025  par le journaliste Ferdinand Ayité, lors d’un direct sur les réseaux sociaux. Ce dernier a accusé Me Dosseh-Adjanon, notaire togolais d’être mêlé à une « sale besogne » dans une transaction immobilière impliquant une femme qu’il dit connaître personnellement. Mais selon des sources proches du dossier, ces allégations sont « inexactes, injustes et attentatoires » à la déontologie notariale.

Selon les éléments recueillis auprès de nos sources, la venderesse a elle-même décidé de mettre son bien immobilier en vente. Elle a ensuite trouvé une acheteuse, et les deux parties se seraient librement entendues sur les conditions de la cession. Le notaire, dans ce contexte, est intervenu uniquement pour authentifier l’accord, signé le 14 juin 2022.

Des engagements non tenus

Toujours d’après les mêmes sources, la venderesse aurait perçu 74,04 % du montant de la vente en dehors de toute comptabilité notariale, avec l’engagement de désintéresser sa banque et de libérer le bien au plus tard le 22 septembre 2022. Aucun de ces engagements n’a été respecté.

Les tentatives de résolution ont ensuite été nombreuses. Le notaire a multiplié les relances, d’abord par téléphone, puis par voie de correspondances officielles, sans obtenir de réponse. La venderesse a coupé toute communication et refusé de réceptionner les lettres adressées à son attention.

Pas de faute professionnelle

Interrogées sur la responsabilité du notaire dans cette affaire, les sources proches du dossier sont catégoriques : aucune faute ne peut lui être imputée. Son rôle a été strictement limité à l’authentification d’un acte librement consenti par les deux parties. Il n’a ni dissimulé d’information ni failli à son devoir de conseil.

Un juriste consulté rappelle que « le notaire n’est pas partie prenante dans un contrat de vente ; il en garantit la forme et le fond. Il n’est pas responsable de l’exécution. »

Un droit de réponse a été adressé au journaliste. En attendant sa publication, les mêmes sources assurent que le notaire cité reste attaché à l’éthique, à la transparence et à la rigueur professionnelle imposées par sa fonction.

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