
Le bilan des affrontements entre les communautés Gangan et Tchokossi dans la préfecture de l’Oti-sud (Nord Togo) s’est alourdi. Selon le ministre de la sécurité et de la protection civile, générale Yark Damehane, le nombre de morts est passé de 2 à 4 en plus d’un disparu, un chef.
Plusieurs maisons ont été également brûlées, des blessés qui sont soignés à l’hôpital de Mango et aussi des déplacés.
Accompagné de sa collègue de l’action sociale, Tchabinandi Kolani-Yentcharé, ils se sont rendus sur les lieux pour s’entretenir avec les populations des localités touchées par ces violences et apporter la compassion du Chef de l’Etat et de tout le Gouvernement aux familles des victimes.
» Le Chef de l’Etat nous a dépêchés de venir leur tenir un langage de vérité. Ce n’est pas normal. C’est de la folie. Les gens auront à répondre devant la justice », a souligné le ministre Yark.
Il affirme aussi que des mesures seront prises pour le retour au village des déplacés au nombre de 2000. » Nous avons demandé aux sages d’être véritablement sages et de nous dire la vérité, mais nous avons espoir, parce que nous allons continuer la sensibilisation de Proximité. Je sais qu’avec courage, les choses vont rentrer dans l’ordre », a souligné pour sa part la ministre de l’action sociale Kolani-Yentcharé.
Ce problème de litige entre les deux camps ne date pas d’aujourd’hui. Les violences ont éclaté jeudi lorsque les jeunes Gangan ont attaqué les Tchokossi, en train de cultiver sur leur terrain. Les affrontements ont atteint plusieurs villages de la préfecture.