Société

Bassar et Dankpen se dotent d’un réseau pour combattre les mariages précoces

Les acteurs locaux intervenant dans la lutte contre les mariages précoces et forcés des enfants dans les préfectures de Dankpen et de Bassar se sont constitués en réseau pour mieux coordonner leurs actions. C’était au cours d’un atelier tenu le mercredi 27 décembre à Bassar.

Organisé par l’ONG « Alafia » basée à Lomé, la rencontre se situe dans le cadre de son projet intitulé « Lutte contre les mariages précoces pour l’autonomisation de la jeune fille dans les sept préfectures de la région de la Kara ». Le projet est financé par African women’s development fund (AWDF) ou fonds pour le développement de la femme africaine.

L’activité consiste à faire un réseautage avec des groupes de la société civile locale, des droits des femmes et des médias pour entreprendre des campagnes de plaidoyer, de sensibilisation et de d’éducation pour prévenir les mariages précoces des enfants par le biais de leur travail existant. L’objectif est de faire un plaidoyer mettant en réseau les acteurs communautaires clés des deux préfectures qui interviennent dans la lutte contre les violences faites aux filles/femmes. Il s’agit de consolider leurs actions en faveur des politiques et des lois visant à prévenir les mariages précoces et forcés sous toutes leurs formes (enlèvement, échanges ou négociation).

Cette assise a regroupé les maires des communes des deux préfectures, les chefs et prêtres traditionnels, les leaders religieux, les organisations de la société civile, les autorités administratives, les responsables des corps de métiers, des associations de femmes, des personnes vivant avec un handicap, les membres des organisations de développement à la base (CVD, CCD) et des médias de la place.

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La séance a permis de présenter aux participants les résultats à mi-parcours du projet. Ils ont ensuite, échangé sur la nécessité du réseautage et les stratégies efficaces pour la réalisation des campagnes de plaidoyer, de sensibilisation et d’éducation. Les participants ont défini le rôle de chaque acteur communautaire dans la lutte contre les mariages précoces et forcés des mineurs et se sont mis en un réseau efficace en vue de l’atteinte des objectifs visés. Ils ont aussi défini leur mission essentielle leur permettant d’agir dans une parfaite coordination favorisant l’application des politiques et des lois visant à prévenir cette pratique malsaine.

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Avec ATOP

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