
Un atelier de renforcement des capacités de personnels des agences d’exécution sur les obligations de rapportage du Traité sur le Commerce des Armes (TCA) se tient, depuis le 28 mai 2024, à Lomé, à l’initiative de la Commission nationale sur les armes légères, avec l’appui du Secrétariat du TCA. C’est un cadre pour renforcer les compétences des acteurs concernés, en matière d’établissement de rapports initial et annuel, conformément aux prescriptions de l’article 13 dudit traité.
Le 2 avril 2013, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait le Traité sur le Commerce des Armes (TCA), qui désormais, « institue les normes communes les plus strictes possibles aux fins de règlementer ou d’améliorer la règlementation du commerce international d’armes classiques et de prévenir et éliminer le commerce illicite d’armes et empêcher le détournement de ces armes ». Compte tenu de la pertinence et des avantages multiples inhérents audit traité, le Togo l’a ratifié, depuis octobre 2015. Cette ratification comporte un certain nombre d’obligations pour l’Etat togolais, dont l’établissement des rapports initial et annuel.
En effet, quoique le Togo ait ratifié le TCA et bénéficié de plusieurs formations, par le passé, à l’endroit des personnels d’exécution, seul le rapport initial a pu être établi. C’est pour faire face à ce manquement que la Commission nationale sur les armes légères organise, depuis le 28 mai 2024, à Lomé, un atelier de trois jours sur le TCA. L’objectif est de permettre aux agences impliquées dans sa mise en œuvre de mieux remplir leurs obligations en matière de rapportage.
A l’occasion, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, a souligné qu’aujourd’hui, nul n’ignore la place qu’occupent les questions de paix et de sécurité, tant au niveau des Etats que des organisations internationales, régionales et sous-régionales. Pour lui, ce sont des questions de grande importance qui conditionnent, à bien des égards, les politiques publiques de développement des Etats, notamment en Afrique où, malheureusement, la stabilité des pays est mise à rude épreuve par le phénomène de prolifération et le trafic illicites des armes légères et de petits calibres.
D’où, l’urgence d’agir.
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Avec Togo presse