La commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a conclu par une « exécution » extrajudiciaire de deux voleurs, Koffi Amouzou alias « Cimetière » et Dékpo Mlatawo en juillet 2019 par des éléments de la Police dans la zone portuaire. Les faits avaient soulevé beaucoup d’interrogations et d’indignation en son temps et ont conduit l’institution dirigée par Nakpa Polo à mener des investigations.
« Koffi Amouzou alias « Cimetière », né en 1986 à Sagbado (préfecture du Golfe), célibataire avec deux enfants, un menuisier, repris de justice avec plusieurs antécédents judiciaires et Dékpo Mlatawo, né en 1994 à Klémé Agokpanou Yébépé (préfecture du Golfe), célibataire sans enfant, un peintre staffeur dévoué, servial et jovial n’ayant pas d’antécédents judiciaires ont été abattus à côté de l’usine SOTOTOLES », indique la présidente de la CNDH.
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Mais l’institution n’est pas parvenue à établir avec exactitude les circonstances dans lesquelles les présumés braqueurs ont trouvé la mort ». Toutefois, écarte-t-elle toute l’hypothèse selon laquelle ils « auraient été tués ailleurs et leurs corps déposés audit lieu ».
Pour élucider ces points, la CNDH recommande au ministre de la justice d’ouvrir une enquête judiciaire pour faire toute la lumière. Dans la foulée, elle plaide auprès du ministre de la sécurité pour « garantir la sécurité de tous les parents et témoins qui sont intervenus dans le cadre des investigations ».
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