
La population de Doufelgou à 450 Km au nord de Lomé s’est levée ce jeudi 7 mai pour exiger la vérité sur la mort tragique et mystérieuse de leur fils, colonel Madjoulba Bitala, chef corps du 1er bataillon d’intervention rapide (BIR) des FAT d’Agoè-Nyivé. Une marche silencieuse partie de Siou, localité natale du défunt a chuté à la préfecture avec ce seul mot d’ordre, selon nos informations.
Né le 13 septembre 1968 à Siou, Bitala Madjoulba a été formé à l’Ecole Nationale des Officiers d’Active du Sénégal et est breveté de l’Ecole de Guerre du Cameroun en 2013. Il a occupé plusieurs postes dans l’appareil militaire dont des intérims au commandement du Centre d’Entraînement des Opérations de Maintien de la Paix (CEOMP), au commandement du 2° Régiment d’Infanterie d’Adidogomé et enfin chef corps du 1er bataillon d’intervention rapide des FAT jusqu’à son décès.
Présent à l’investiture du président de la République le 3 mai, il a été retrouvé mort le lendemain dans son bureau dans une marre de sang. Des enquêtes ouvertes par le procureur de la République se poursuivent et plusieurs de ses proches collaborateurs sont mis aux arrêts et auditionnés. Mais sa mort subite a révolte ses parents de sa préfecture qui réclament que lumière soit faite et les coupables punis.