
Le Haut conseil pour la mer (HCM) et la Coordination du projet WACA ResIP organisent les 6 et 7 avril à Aného (ville côtière située à 50 km au sud-Est de Lomé), un séminaire de renforcement des capacités des membres du comité de pilotage de la planification spatiale marine (PSM). L’objectif est de les faire comprendre le mécanisme en vue de sa mise en place réussie au Togo.
La planification spatiale marine est une approche qui aide à établir un équilibre entre la demande accrue en matière d’activités humaines et la nécessité de protéger les écosystèmes marins. Elle tient compte de l’ensemble des activités des partenaires dans une zone pour faciliter la prise de décisions éclairées au sujet de la gestion des océans. Pour son implémentation réussie au Togo, le gouvernement a mis en place un comité de pilotage qui bénéficie d’une série de formation en vue de mieux conduire le processus.
C’est dans ce cadre que se tient la présente rencontre de deux jours qui permettra aux participants de comprendre le concept et son importance. A cet effet, ils vont suivre plusieurs communications autour de l’« introduction à la planification spatiale marine » et de l’ « identification des besoins, la mise au point du processus et l’organisation des parties prenantes ». Ils procéderont ensuite à des études de cas sur la définition des objectifs, du rôle de chaque acteur , de la vision et des enjeux notamment.
« Ce renforcement des capacités s’avère nécessaire et répond à l’ambition du président de la république de promouvoir l’économie bleue au Togo », a déclaré Stanislas Baba, ministre-conseiller pour la mer. Aussi, poursuit-il, « la mise en œuvre du PSM nécessite de la part de l’administration, de disposer d’un personnel qualifié et à même de s’approprier tout le savoir et tout le savoir-faire utile dans une perspective de modernisation du secteur maritime et de développement rapide de l’économie bleue ».
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En milieu marin, plusieurs secteurs d’activités incluant, la protection de l’environnement, la pêche, le transport maritime, l’industrie et le tourisme, se partagent un espace et des ressources limitées. Pour bien en profiter, les États se fondent sur la planification spatiale pour éviter que l’écosystème de la zone côtière s’expose à l’érosion et à la perte de la biodiversité.
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