La réhabilitation de la route Lomé–Aného ouvre un nouveau chapitre pour des centaines de femmes dont l’activité dépend de la rapidité et de la qualité de leurs déplacements. Pour les maraîchères qui empruntent cet axe chaque jour, le changement est spectaculaire. Fini les départs à l’aube, les heures perdues dans les embouteillages et les produits abîmés avant même d’atteindre le marché. Aujourd’hui, elles parlent d’une véritable libération.
Des trajets plus rapides, des produits mieux préservés
Parmi ces voix, celle d’Akouwa Kaglo, mariachère à Devikonme, illustre parfaitement le soulagement ressenti :
« Avant, nous arrivions tard au marché et nos marchandises perdaient leur fraîcheur. Maintenant, en une heure ou une heure et demie, nous sommes déjà sur place. Nous vendons plus vite et nous rentrons tôt à la maison », confie-t-elle, visiblement satisfaite.
Le gain de temps se traduit par une meilleure organisation des ventes, une réduction des pertes et une amélioration des revenus. Les maraîchères soulignent aussi les séances de sensibilisation organisées pour encourager l’entretien de la route et la gestion responsable des déchets. « On nous a appris à ne plus jeter nos restes sur la route. C’est important pour préserver cette infrastructure qui nous aide beaucoup », ajoute Akouwa Kaglo.
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Pour ces femmes, la modernisation de l’axe Lomé–Aného n’est pas seulement une amélioration du trafic : c’est un levier de développement économique, un outil qui renforce leur autonomie et donne un souffle nouveau aux activités agricoles et commerciales de la région.
