Le sujet a rassemblé mardi à Kara (420 Km de Lomé). A l’initiative du comité de gestion de la redevance pour l’éclairage public(CGREP) s’est tenue au palais des congrès de la ville une rencontre d’échanges sur la gestion de l’éclairage public. Elle a regroupé les autorités des collectivités locales notamment : les préfets, les présidents des délégations spéciales, les secrétaires généraux des préfectures et communes de la région.
Le but visé est de trouver une solution pérenne pour la gestion de l’éclairage public au Togo surtout le paiement des redevances à la CEET et la mobilisation davantage de moyens.
Depuis 10 ans, il est institué une redevance de 1f par KWH à 2F sur chaque facture pour permettre de supporter la facture des éclairages publics dans la ville. Mais toujours insuffisant. A cela s’ajoutent de nombreux cas d’impayés. En 2018, l’ardoise de factures impayees était de 9 milliards de F cfa. C’est pour trouver des solutions à ces manquements et couacs que le comité a entamé une tournée dans les villes et régions pour sensibiliser les autorités locales et définir de nouvelles orientations.
A Kara, des recommandations ont été faites et le comité devra dans un rapport le transmettre aux autorités ministérielles en vue d’une prise de décision. Décision qui permettra de mobiliser plus de moyens pour l’extension du réseau d’éclairage public et l’amélioration de sa maintenance.
Le préfet de la Kozah, le colonel BAKALI Hèmou Badibawou a pour sa part salué la rencontre d’échange sur l’éclairage public qui entre dans la droite ligne de la politique du chef de l’Etat de fournir de l’électricité à toute les populations togolaises pour leur plein épanouissement.
