Le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) intensifie son assistance alimentaire d’urgence en faveur de plus de 30 000 personnes affectées par le débordement de la crise sécuritaire du Sahel dans les régions des Savanes au nord du Togo- en particulier les réfugiés, déplacés internes, et membres de la communauté hôte.
Grâce à une contribution financière de l’Union européenne par la Direction générale de la protection civile et des opérations d’aide humanitaire européennes (ECHO), le PAM en partenariat avec l’Agence nationale de protection civile (ANPC), effectue des transferts monétaires aux personnes ciblées, leur permettant de se procurer elles-mêmes de la nourriture pour répondre à leurs besoins alimentaire et nutritionnels de base.
« Le financement de l’Union européenne vient à point nommé. Il nous permet de répondre à temps aux besoins alimentaires et nutritionnelles de ces nombreuses familles qui ont été forcées de fuir leurs villages, abandonnant leurs biens et moyens de subsistance », a déclaré Aboubacar Koisha, Représentant résident et Directeur pays du PAM au Togo.
Pour renforcer l’état nutritionnel des plus vulnérables, les femmes enceintes et/ou allaitantes, les enfants de moins de deux ans, recevront un supplément d’aliment nutritif spécialisé et des conseils nutritionnels adaptés à leurs besoins, en plus des transferts monétaires.
« Le gouvernement sait compter sur la solidarité des partenaires tel que le PAM et l’Union européenne pour garantir le bien-être des populations vulnérables en minimisant les impacts des crises », a déclaré Yoma Baka, Directeur général de l’Agence nationale de protection civile (ANPC), représentant le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile.
Le débordement de la crise sécuritaire du Sahel a forcé plus de 27 000 personnes du Burkina Faso, en majorité des femmes et des enfants, à trouver refuge au Nord du Togo, en plus de 32 000 Togolais contraints au déplacement interne à cause de l’insécurité. La plupart des réfugiés et personnes déplacées internes dépendent de la générosité des familles d’accueil, ainsi que de l’appui du gouvernement et de ses partenaires pour leur subsistance.
Le PAM soutient le plan de réponse du gouvernement en apportant une première assistance en février dernier aux plus vulnérables parmi les personnes déplacées internes, les réfugiés et les membres de la communauté d’accueil.
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