
Dans la phase test d’un nouveau sous-projet piloté par l’Agence nationale d’appui au développement à la base, (ANADEB), plus de 1500 personnes vulnérables ont bénéficié gratuitement ce 25 décembre d’un repas chaud. Financé par le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) à hauteur de 86 millions de F Cfa pour vingt semaines, il permettra d’accroitre la consommation alimentaire et l’accès des populations pauvres ciblées, d’améliorer leur état nutritionnel, et de créer, de ce fait, les conditions de leur meilleure participation au développement du pays.
A Nukafu, l’un des sites retenus pour le lancement en ce jour de la fête de la nativité de Jésus-Christ, les bénéficiaires et le maire de la commune, Dr James Amaglo ont salué l’initiative avec encouragement au gouvernement à la renforcer pour sortir progressivement les ménages du cercle de la pauvreté.
Selon la directrice de l’Agence, Mazalo Katanga, l’initiative intervient en réponse aux difficultés chroniques d’accès de certains ménages pauvres à une alimentation quantitativement et qualitativement suffisante. « Elle est le fruit d’une analyse conduite de concert avec les populations elles-mêmes autour des différents mécanismes de filets sociaux tels que la distribution de vivres, les bons alimentaires, les transferts monétaires pouvant combattre cette carence », précise-t-elle dans une note de presse.
La ministre Victoire Toméga-Dogbé, ministre du développement à la base, a lors de sa visite surprise aux bénéficiaires souhaité à ces derniers une joyeuse fête et a, en leur nom remercié le Chef de l’Etat qui a permis le démarrage de cette nouvelle expérience.
1500 personnes pour la phase test
Prévue pour toucher directement 1500 personnes pauvres des cantons de Sagbado, d’Amoutiévé et d’Adéticopé, respectivement sur trois (03) sites aménagés dans les quartiers de Ségbé, Nukafu et Adoglové, l’objectif de cette expérience est de tester l’adhésion réelle ou non des communautés à l’option de la fourniture des repas chauds, en vue de permettre au gouvernement d’ajuster au mieux cette prestation sociale à leurs attentes, tout en garantissant l’atteinte de l’objectif d’amélioration de leur état nutritionnel.
Identifiés au moyen d’une consultation réalisée en collaboration avec le ministère chargé de l’action sociale, les communautés et la chefferie traditionnelle dans les quartiers concernés, les 1500 bénéficiaires sont à 90% des femmes.
« On distingue, notamment des veuves sans revenus, des personnes handicapées et des personnes âgées ou atteintes d’une maladie chronique, à qui des cartes ont été établies pour faciliter leur reconnaissance tels qu’ils ont été inscrits dans la base des personnes ciblées », indique l’Agence.