(24hinfo)-L’Institut national d’assurance maladie (INAM) organise les 17 et 18 octobre à Lomé, la deuxième édition des universités du troisième âge. Une initiative par laquelle, l’INAM, en charge du régime d’assurance maladie au Togo veut rassembler 1000 personnes âgées assurées ou non autour du thème ‘ Personnes âgées, richesse de la nation’. L’information a été portée à l’intention de la presse ce lundi 15 octobre 2018 lors d’une conférence de presse.
Pour Myriam Dossou d’Almeida, directrice générale de l’INAM, ‘l’organisation des universités du 3ème âge répond à la volonté de l’institution qu’elle dirige de contribuer efficacement à apporter des solutions aux problèmes des personnes âgées’.
‘Nous connaissons tous leurs situations, ils souffrent de solitude, des affections de longues durées, la mobilité etc.nous pensons qu’il incombe à chacun de nous d’aidernos séniors à aborder la phase vieillesse avec plus de quiétude, et dans le bonheur. Et ne l’oublions pas nous sommes tous des personnes âgées ce n’est qu’une question de temps’, a-t-elle déclaré.
De ce fait, ajoute-t-elle, ‘les Universités du 3ème âge est un évènement à caractère social entièrement dédié aux séniors ; cet évènement vise à d’offrir aux séniors un cadre d’échange convivial, d’informations et de sensibilisation pour la santé et le bien-être’.
Ainsi, les 1000 participants attendus lors de cette deuxième édition auront pendant deux jours, à prendre part à des ateliers animés par des médecines spécialistes et des personnes du domaine de la gérontologie.Ils auront à suivre plusieurs communications adaptées aux besoins des personnes âgées et dans la foulée poser des questions aux spécialistes pour être édifiés.
5,5 % de la population Togolaise, les personnes âgées représentent 30% des assurés INAM. Et au regard de leur longue expérience, savoir-faire et sagesse ainsi que la richesse qu’elles représentent pour la société, l’INAM veut à travers cette manifestation amener la communauté à changer de regard ou de paradigme sur leur vie quotidienne et à y prêter plus d’attention.
Cette couche de la population souvent délaissée par les familles ou la société doit plutôt constituer un vivier de sagesse pour les générations présentes. Et c’est toute l’ambition des universités du troisième âge qui s’érigent en un cadre par excellence d’échanges pour ces personnes.