
Le siège du Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) à Lomé abrite du 29 au 30 juin, un exercice de simulation pour les États francophones d’Afrique de l’Ouest, membres de la Convention sur l’Interdiction des Armes Biologiques (CIAB). L’activité organisée en collaboration avec la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS) réunit une trentaine d’experts et représentants officiels du Bénin, Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et du Togo, ainsi que des experts des Nations Unies, des organisations régionales et du monde universitaire.
Organisé autour de l’article VII de la Convention, l’exercice a pour objectif d’explorer l’opérationnalisation de l’assistance aux victimes en cas d’exposition d’un Etat partie à un danger par suite d’une violation de ses dispositions. Il vise à permettre aux participants de formuler des recommandations qui alimenteront les discussions de la Réunion d’experts sur l’assistance, la réaction et la préparation prévue pour les 6 et 7 août 2019 à Genève.
L’article VII de la convention sur les armes biologiques exige que les États parties aident les États qui ont été exposés à un danger en raison d’une violation de la convention. A ce jour, ces dispositions n’ont pas été invoquées.
Selon M. Yann HWANG, président en exercice de la réunion des États parties à la CIAB, l’organe est entré en vigueur le 26 mars 1975. Cet instrument, qui à ce jour compte 182 États parties, oblige ceux-ci de « ne jamais, et en aucune circonstance, mettre au point, fabriquer, stocker, ni acquérir d’une manière ou d’une autre ni conserver » des armes biologiques ou à toxines.