Soir de (très) grande affiche ce samedi soir. En plein cœur de Londres, Wembley accueillait une finale de Ligue des Champions alléchante entre le Real Madrid et le Borussia Dortmund. Auteurs d’une campagne encore impressionnante, les Merengues lorgnaient une quinzième coupe aux grandes oreilles pour garnir son armoire à trophées étourdissante.
Face à eux se dressaient un Borussia Dortmund déjouant tous les pronostics cette saison en C1. Sortant en étant premiers du groupe de la mort (avec le PSG, l’AC Milan et Newcastle), les Marsupiaux ont également réussi à éliminer le PSV Eindhoven en huitièmes de finale avant de se défaire de l’Atlético de Madrid puis de Paris en quarts et en demies.
Une finale assez étonnante mais qui promettait d’être explosive alors qu’Edin Terzić et Carlo Ancelotti ont décidé, logiquement, d’aligner leurs équipes-type. D’entrée, le BVB s’est montré particulièrement incisif. Après un léger round d’observation, le club de la Ruhr s’est procuré la première occasion de la rencontre mais Julian Brandt a vu sa frappe être finalement trop croisée (14e). Exposé défensivement malgré un net contrôle de la possession (65% en leur faveur), les Espagnols ont encore été mis en danger dans leur dos. Trouvé dans la profondeur suite à un caviar de Mats Hummels, Karim Adeyemi s’est présenté seul face à Thibaut Courtois. Dribblant le portier belge, le numéro 27 allemand ne s’est pas facilité la tâche et a vu Dani Carvajal empêcher sa tentative d’ouvrir le score (21e).
Un premier avertissement qui n’a pas suffi à un Real vacillant et qui a concédé deux autres grosses occasions suite à des tentatives de Füllkrug, qui a trouvé le poteau (23e), et encore un Adeyemi maladroit (28e).
Ne trouvant pas les armes pour exister offensivement, la faute à un Mats Hummels impérial (44e), le Real Madrid est rentré aux vestiaires miraculé et en montrant un visage amorphe. De son côté, le Borussia Dortmund pouvait nourrir des regrets à cause d’une efficacité offensive défaillante.
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