Au bénin, des voix s’élèvent dans l’affaire du pétrole nigérien. Bertin Koovi suggère avant même toute condamnation des ressortissants nigériens placés sous mandat de dépôt après leur interpellation sur la plateforme pétrolière de Sèmè-Kpodji, la grâce présidentielle.
Interpellés, gardés à vue puis présentés au procureur spécial du Parquet de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, 3 des 5 nigériens arrêtés sur la plateforme pétrolière de Sèmè-Kpodji sont placés depuis jeudi sous mandat de dépôt.
Bertin KOOVI plaide auprès de Patrice Talon et lui demande une grâce présidentielle pour les 3 mis en cause. Une demande précipitée (puisque les mis en cause n’ont pas encore été jugés ni condamnés) qu’il justifie par le fait que le pétrole nigérien commence par trop occuper le quotidien des béninois.
« Si sur cinq certains ont été libérés et d’autres condamnés c’est qu’il y a eu de faits qui justifie cela. Que les deux rentrent chez eux. Maintenant que la justice a joué son rôle en toute transparence et impartialité,
Nous sollicitons la grâce présidentielle« , a indiqué Bertin Koovi.
Pour le président de l’Alliance Iroko, le président Patrice Talon contrairement à d’autres ne veut que l’apaisement entre les deux pays. « Nous lui suggérons donc de gracier les trois autres Nigériens condamnés par la justice afin qu’ils puissent rejoindre leur famille », demande t-il..
Selon lui, il est temps que le Niger et le Bénin trouvent le chemin du dialogue sincère. « Personne ne gagne à cette tragicomédie. Cette histoire de Pétrole du Niger nous occupe trop de temps », se désole-t-il avant de demander aux autorités nigériennes d’envoyer officiellement leurs agents pour superviser les opérations pétrolières.