Neuvième fournisseur du Togo entre 2013-2016, la Russie tente son retour sur le continent Africain. Les 23 et 24 octobre 2019, se tient à Sotchi, le premier sommet Russie-Afrique, auquel prend par une quarantaine de Chefs d’Etat, dont Faure Gnassingbé. A la tête d’une forte délégation, le président Togolais entend « exposer les potentialités et les atouts » de son pays et « nouer des partenariats avec le secteur privé russe dans les secteurs porteurs » du Plan national de développement (2018-2022).
« Je suis arrivé ce jour à Sotchi où je prendrai part aux côtés de mes pairs africains au premier sommet Russie-Afrique, couplé d’un forum économique, du 23 au 24 Octobre 2019 », a indiqué Faure Gnassingbé sur son compte Twitter. Présent également ce mercredi à l’ouverture de cette première rencontre, le dirigeant Burkinabè, Rock Kaboré s’est félicité de l’organisation d’un tel sommet et d’un Forum Economique, « qui permet de jeter un pont entre les secteurs privés africains et russes, dont l’accompagnement est essentiel pour dynamiser la coopération entre la Russie et l’Afrique ».
Un minimum d’échanges
En ouvrant le premier sommet entre son pays et l’Afrique représenté par quarante-trois chefs d’Etat africains, Vladimir Poutine a affirmé vouloir « au minimum doubler » en cinq ans ses échanges commerciaux avec l’Afrique.
« Nous exportons actuellement pour 25 milliards de dollars de nourriture, ce qui est plus que ce que nous exportons d’armes qui représentent, elles, 15 milliards. Et nous sommes capables d’au minimum doubler ces échanges dans les quatre à cinq prochaines années », a déclaré Vladimir Poutine lors de la session plénière de ce Sommet organisé à Sotchi (sud) devant plusieurs dizaines de chefs d’État africains. « En Afrique, il y a de très nombreux partenaires potentiels qui ont de très bonnes perspectives de développement avec un énorme potentiel de croissance », a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, indiqué que la Russie avait ces dernières années annulé des dettes africaines à hauteur de 20 milliards de dollars : « Nous voulons (aussi) renforcer la présence de l’État (russe) en Afrique « .
Au Togo, selon les statistiques établies par le Trésor français, la Russie est le neuvième fournisseur du pays derrière la Chine, premier, la France deuxième ou encore le Japon et l’Allemagne.