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Togo :deux agents du CIPLEV meurent par noyade dans le fleuve Kpendjal

Deux agents membres du comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent  (CIPLEV) sont morts jeudi 8 octobre 2020 dans le fleuve Kpendjal au nord Togo (région des savanes). Les deux corps ont été repêchés après des  heures de recherches.

Si le drame est confirmé par le ministère de la sécurité et de la protection civile, dont relève les deux agents, les circonstances de leur décès pour l’heure, restent floues.  Mais, les premières indications soulignent qu’ils étaient allés se baigner et, cela a mal tourné.  « Le scénario est que l’un a voulu sauver l’autre tombé dans l’eau, et sont tous morts », explique le ministère de la sécurité.

Suite aux pluies des dernières semaines, le niveau de l’eau du fleuve a monté, avait récemment alerté le ministre de la sécurité. Une vigilance est recommandée.

Lire aussi-Le Togo se dote d’un organe de lutte contre l’extrémisme violent

Comité mixte 

Le CIPLEV est crée par décret présidentiel. Il a pour mission d’éradiquer ou réduire sensiblement  la propagation de l’extrémisme violent dans les zones vulnérables ou à risques en donnant aux communautés de base les outils et le soutien dont elles ont besoin pour résister  au fléau, puis renforcer la coopération et la collaboration entre l’administration, les forces de défense et de sécurité et la société civile pour une prévention plus efficace   de l’extrémisme violent.

Sur le terrain, le comité composé des cadres des ministères de la sécurité et de la protection civile, des droits de l’homme, de l’affaire sociale, des affaires étrangères, de l’administration territoriale, de la justice.., aura à mener entre autres les actions comme évaluer la menace et identifier  les zones  à risques ou affectées, recueillir  des données sur les besoins prioritaires des zones à risques ou affectées, sensibiliser la population en général et celle  des zones à risques en particulier, écouter les populations vulnérables ou vivant dans les zones à risques  de façon permanente à travers  des échanges  et des visites de terrain afin d’apporter des réponses holistiques à leurs préoccupations et de marquer la présence de l’Etat.

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