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Niger : un Organe de la Cédéao exige une transition de courte durée

Dr Omar Alieu Touray, président de la Commission de la Cédéao  a informé le 6 décembre 2023 à  Abuja au Nigeria, les ministres réunis pour la 51ème session ordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité  sur les effets des sanctions prises contre le Niger dans le pays et sur les économies locales des pays frontaliers.

La Commission a aussi indiqué que les sanctions pourraient également retarder les travaux d’un grand projet d’oléoduc soutenu par PetroChina et reliant le champ pétrolifère d’Agadem, au Niger, au port de Cotonou, au Bénin.

A l’issue de l’examen de la situation dans la sous-région, le Conseil a regretté vivement le maintien en détention du Président Mohamed Bazoum par les autorités militaires du Niger.

Il a recommandé en substance à la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement  d’appeler le CNSP au Niger  à le libérer ainsi que  sa famille avec effet immédiat.

La Cédéao doit reconnaître officiellement que les événements intervenus le 26 juillet 2023 constituent un coup d’État.

En ce sens, le conseil des ministres a demandé à la Conférence d’imposer au Niger une transition de courte durée conduisant au rétablissement de l’ordre constitutionnel.

« Le CNSP devra indiquer son acceptation de la période de transition dans un délai de deux semaines, à compter de la présente décision », indique le communiqué final qui demande aussi la mise en place d’un Comité des Chefs d’Etat pour engager un dialogue avec le CNSP et les autres parties prenantes en vue d’élaborer une feuille de route sur la base de la période de transition convenue, de mettre en place des organes de transition, ainsi que de faciliter la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation de la transition.

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Ce qui pourrait conduire à  l’assouplissement progressif  des sanctions imposées au Niger, en fonction de la mise en œuvre de la feuille de route de la transition.

« En cas de refus par le CNSP d’accepter une transition de courte durée, la CEDEAO devra maintenir toutes les sanctions, y compris le recours à la force, et demander à l’Union africaine et à ses partenaires l’application de sanctions ciblées à l’encontre des membres du CNSP et de leurs complices’, conclut le communiqué.

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