Le journaliste Moussa Traoré, de Burkina Yawana, a été libéré ce mardi 21 octobre après son audition par les autorités burkinabè. Son interpellation, intervenue quelques jours plus tôt, s’inscrivait dans une série d’auditions de plusieurs acteurs du secteur médiatique dans le cadre de leurs activités professionnelles.
Peu après sa libération, le journaliste a tenu à exprimer sa reconnaissance à ceux qui l’ont soutenu durant cette période.
« Je remercie, dans cette épreuve, ma famille (mon épouse, devenue à la fois père et mère), mes amis, mes proches et chacun d’entre vous. La vie est faite d’épreuves, et celle-ci en était une. Plus que jamais, je reste engagé avec professionnalisme, rigueur et sincérité ! Que Dieu bénisse notre pays, le Burkina Faso ! », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Dans un communiqué, la direction du journal Burkina Yawana s’est félicitée de la libération de son collaborateur, saluant la « courtoisie, le professionnalisme et l’esprit d’écoute » des enquêteurs tout au long de la procédure. Le média a réaffirmé son attachement à l’éthique et à la transparence, ainsi que sa disponibilité à collaborer avec les institutions nationales dans le respect des lois et de la liberté de la presse.
« Nous demeurons convaincus que la confiance mutuelle entre les médias et les autorités est essentielle pour la manifestation de la vérité et la consolidation de la démocratie », précise le communiqué.
Cette libération met fin à une semaine de tensions dans le paysage médiatique burkinabè et relance le débat sur la liberté de la presse et les relations entre journalistes et institutions dans le pays.
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