
Dans une lettre rendue publique cette semaine, Missodé Koffi René, détenu à la prison civile de Lomé depuis juin 2025, appelle le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, à un « geste d’apaisement » pour 49 jeunes encore en détention.
« Je suis la voix des mères en larmes, des épouses épuisées, et des enfants qui attendent désespérément le retour de leur père », écrit le détenu, décrivant des conditions de vie « extrêmement difficiles » à l’intérieur de l’établissement pénitentiaire.
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Selon sa lettre, ces jeunes, arrêtés dans des circonstances variées, vivraient dans une promiscuité aggravée par le manque d’espace, d’hygiène et de soins. Missodé Koffi René appelle le chef de l’État à poser un acte de compassion et de réconciliation nationale.
La prison civile de Lomé fait régulièrement l’objet de critiques d’organisations de défense des droits de l’homme, qui dénoncent la surpopulation carcérale et les conditions de détention souvent qualifiées d’inhumaines.
Les autorités, de leur côté, affirment poursuivre les efforts de réforme du système judiciaire et pénitentiaire afin d’alléger la charge des maisons d’arrêt.
La lettre, largement relayée sur les réseaux sociaux, a suscité une vague d’émotion et de réactions, plusieurs citoyens appelant à un geste symbolique de clémence de la part du président.









